 | EXPEDITION 2012 | | RUTA 40 - PANAMERICAN HIGHWAY |
| |
|  |
|
|
Etape 2: Chili - Nord Pérou
Distance 4710 km
Nombre de jours: 10 jours
Pays traversé: Chili, Bolivie , Pérou
Climat: sec
Difficulté: manifestation des étudiants, le traffic à la Paz, police corrompue.
Ce 15 avril c'est un jour de pause à San Pedro de Acatama, durant cette matinée je cherche un garage pour réparer le carénage fissuré... Et c'est dans un petit magasin de location de Mountain Bike que je trouves Pedro qui me propose d'essayer de réparer la pièce cassée, à l'aide d' un petit bout de tôle, du silicone, des vis autoforeuses et on répare le carénage avec les moyens de bord...La grande classe....
Ce 16 avril, afin de ménager la BMW, je décide de ne pas défoncer ma monture en passant par Uyuni...En plus il y a plus d'essence à San Pedro... Après deux heures d'attente enfin j'ai le plein et je décide de faire un max de kilomètres sur le nord du Chili en passant par Calama...Après cinq heures, je biffurque en direction de la Bolivie pour atteindre Colchane à 4350m d'altitude avant la nuit... Cette montée est de grandes courbes magnifiques dans un décor à couper le souffle accompagné par mon premier condor et tout cela à une moyenne de 100 km/h...La vraie classe...Arrivé dans ce petit Hôtel de frontière...Je me mets à manger et tout à coup, je me sens pas bien du tout, donc je décide de directement me coucher. Ce mal être est dû au changement d'altitude...Quelle journée...
Le lendemain le 17 avril je passe la frontière Bolivienne sans gros problèmes et je me lançe sur la longue descente sur Oruro...Bien qu'averti d'une manifestation des étudiants Boliviens le jour d'avant, je prends le risque de trouver le barrage sur cette seule route menant à la Bolivie du Chili...Et voilà au premier village, au premier pont, une dizaine de cars, des camions, des voitures sont arretées par les étudiants qui ont posés des grosses pierres, des tas de sable pour bloquer tout passage... En arrivant je me décale sur une route parralèle passant sous le pont qui arrive en impasse dans la rivière et là environ 500-1000 personnes qui attendent une solution... Ni une ni deux je me présente devant la rivière, en voyant des chiliens les pieds dans l'eau jusqu'au genoux, je décide de traverser la rivière de 20 mètres de large... Et c'est là que 300 personnes font un Olé...de contentement afin de narguer les opposants... Les bottes sont pleines d'eau , mais la voie est libre... Arrivé à Oruro, du traffic partout, et une ambiance très contrastée par rapport à l' argentine et le chili, on retourne 10 ans en arrière. Je pose la moto à l'Hôtel Sucre...
Je sors dans le petit Bar du coin de la Rue appelé ''77'' the original...belle coincidence...Un café local ou je discute avec Raul le topographe et le second Raul avec lesquels on discute de tout est de rien...Des gens supers sympas avec lesquels le contact a été exceptionnel...
Ce 18 avril, je quitte Oruro, pour la Paz, la route est magnifique, est c'est à la sortie d'un péage qu'un policier corrompu me fais croire que j'étais en excès de vitesse... Un peu agacer je lui laisse 20 francs et je continue ma route... je suis en avance sur mon planning et j'arrive à La Paz... C'est juste incroyable, une pollution terrible, du traffic, des gens au bord de la route, des chiens, des tricycles, des vélos, c'est de la folie... Je décide de passer cette ville au plus vite et je décide de rejoindre la frontière péruvienne à Désaguadero. En arrivant dans cette petite ville on a l'impression d'être en asie, des vélos partout, des touc-touc (tricycle à trois roues motorisé) , des gens qui vendent des fruits et des légumes, c'est juste incroyable...Je quitte la Bolivie et je passe l'immigration péruvienne très corrompue, mais très sympa...Et c'est là que j'atteinds le bord du lac le plus haut du monde le lac Titicaca à 3810m d'altitude... L'endroit est magnifique est comme dans un rêve je trouve un hôtel surplombant le lac...C'est du bonheur...
 
Après cette belle nuit, je quitte le 19 avril Puno pour Cusco, je continue et cela recommence, je me fais arreter par la police
péruvienne qui contrôle tout, me raconte l'histoire de la vitesse, et je maintiens que je respectait le code de la route, et cette
fois il n'insiste pas. La route est magnifique sillonant à travers de belle vallée, je monte un col et je rattrape une moto, et je m'arrête, c'est un espagnol ''Gonzalo Posada... On décide de faire la route ensemble, dans la descente un argentin nous rejoins et on termine à Cusco, une ville aussi super polluée, mais qui a un centre très ressemblant à une belle ville espagnole... On s'arrète et on mange ensemble et c'est là que Posada me dit qu'il veut visiter le Machu Picchu le lendemain. Pouquoi pas ?...
Ce 20 avril, on pars à 8h du matin pour un voyage en train de 3 heures pour rejoindre Agua Calientes pour ensuite monter en bus sur le site Inca... Ce site historique est magnifique et grace à l'aide d'un guide, on a fait le tour de toute l'histoire du Machu Picchu... Quelle longue et belle journée que l'on termine à 21 heures. Demain ce sera le départ pour Nasca...
Ce 21 avril on décide de quitter cette magnifique ville de Cuzco, pour rejoindre Nazca...Posada s'est levé un peu plutôt
pour trouver un boulon de la pince de frein perdu lors de sa montée sur Uyuni... Vers 11 heures nous partons sur le premier col qui culmine aux alentours de 3800m pour une descente soutenue pour atteindre le fond de la vallée à 800 mètres... C'est magnifique cela ressemble à la vallée du Rhône, mais pris en perpendiculaire... Le Pérou c'est le pays avec les plus grands dénivelés...On roule quelques heures dans le vallon, c'est magnifique mais la température atteind 32 degrés et les bors de route sont très instable, parfois des blocs de rocher de 10 mètres par cinq mètres se sont décrocher de la paroi, ou des coulées de terre, c'est pas trop rassurant...On passe dans un canyon avec des falaises verticales à gauche et à droite de plus de 800 mètres, c'est juste hallucinant....La journée avance et notre moyenne ne dépasse pas les 60 km/h...On arrivera pas à Nazca... Le temps s'est couvert... On décide quand même de faire un magnifique col qui mène ä Piquio...La montée se passe super bien, mais la température chute d'un coup...On monte, on monte pour atteindre un premier plateau à 4000m
et soudain la pluie fine commence, la température chute à 10 degrés, on continue notre route et voilà que l'obscurcissement devient quasiment total, on se dirait dans l'éclipse de Tintin...La route monte encore jusqu'à 4580m et la neige se met à tomber... Il fait plus que 2 degrés....Quel haubaine... On se trouve sur un plateau de plus de 120 km ente 4300m et 4580m d'altitude c'est juste l'enfer...On serre, non on claque des dents et on roule hyper concentré et hyper gelé ... On voit des filets jaunes au loin indiquant que le soleil se couche, il est 18h et le soleil disparait... On croise quelque camion et on attaque la descente qui demande une concentration extrême mais qui à l'avantage de nous rajouter un degré tous les 200 mètres de moins...Après 80 km de descente, 982, non 983 virages, on atteint Piquio, une petite ville très triste... On cherche un hôtel, on nous indique 2 et nous choisissons l'Hôtel Yousef... ou l'on recois un accueil digne d'une prison militaire... C'est égal, on trouve le seul resto spécialiste du poulet grillé et surtout pas des sourires... On mange sans aucune passion et on se réjouis de dormir...Il est 21 heures et l'heure de se réchauffer... La deuxième journée la plus dure après la Ruta 51....
Ce 22 avril on quitte sans aucun chagrin Piquio pour rejoindre Nazca renommé pour ces dessins surnaturel dans le désert entourant cette ville. Comme prévu une montée, suivi d'une grande descente dans un paysage très similaire à la Haute Savoie, très vert et très beau comme chez nous ...Dans un des virages Posada c'est fait une grande frayeur, en entrant trop vite il n'avait pas vu le sable et à glissé et a évité de justesse la glissière et la chute...Il tremble encore.... Dans le deuxième col on remonte à 4000 m et là c'est le changement toutes les montagnes sont beiges et jaunes sans aucune vegetation...C'est désertique...Et là au bas de la Vallée la petite ville de Nazca... On cherche un Hôtel et le plus attrayant est La Maison Suisse... On parque les motos et Posada me quitte pour prendre un petit avion pour aller photographier ces images sur le désert de Nazca... Il y a un colibri, une arraignée, un singe, un extraterrestre, differentes figures géomètrique, à part ça il m'a dis que cela secouais un max... Pendant ce temps je trie mes photos, mes
vidéos et je me repose un peu...Cela fais du bien...
Ce 23 avril, je quitte Posada et je continue ma route seul...La raison est que Posada a été selectionné parmis 70 candidats pour faire une expédition Buenos Aires - Miami... Il a créé un Blog et une équipe organise deux variantes et propose aux
blogueurs de choisir la route journalière, pour cette raison je ne vais pas suivre son programme...Car cela me perturber dans ma montée effreinée... Il est possible que l'on se revoie à Quito sinon il viendra à Château-d'Oex ou j'irai le trouver en Espagne... Un type super sympa, cela m'a fait quelque chose de le quitter... Suerte Posada... qui veut dire en français...Bonne chance Posada. Et oui, je reprends la route et pas n'importe laquelle la Panamerican Sur (sud) et c'est juste incroyable c'est que du désert, il y a même des dunes, je roule quatre heures et c'est là que je vois l'Océan Pacifique...Cela fait du bien et je me rens compte que je suis encore bien loin de la Suisse. Je m'arrête au bord de l'Océan pour boire une petite bière avec le déferlement des vagues et une petite spécialité du coin appelé '' Ceviche '' qui est du poisson frais marinées avec du citron et du coriandre et des légumes doux, c'est le meilleur plat de tous mon voyage...Ca fait du bien... Ensuite je reprends la route pour atteindre Lima qui est une très très grande ville et ou la technique de conduite s'appelle Free-Ride...Pour les spécialistes du ski,ils compennent!... Grâce au GPS je trouve la pension Sevilla avec des gens très sympathique.... surtout la patronne Carmen qui voulais absolument une photo avec moi avant mon départ... petite avec du caractère m'a dis son mari...
Ce 24 avril je prends la route pour Trujillo sur la Panamerican Sur, je vois sur les panneaux, interdit au moto , je me dis prend le risque la route est trop belle, elle coupe des immenses dunes sur plus de 20km, c'est trop magnifique....
Cinq kilomètres plus loin, je me fais arrêter par la police péruvienne qui me demande la totale, excès de vitesse, passer la double ligne, interdiction de rouler sur le tronçon... Après quelques discussions, on marchande afin qu'il me rende mon permis international...On trouve un accord contre une somme forfaitaire et c'est reparti, ça fait partie du budget amendes
en Amérique du Sud...La région est magnifique et très aride... La route est plus longue que prévue, parce qu'il y a beaucoup de village a traverser avec beaucoup de monde...C'est pour cela que j'arrive de nuit à Huacancho, la zone balnéaire de Trujillo... Un hôtel de plage hors saison sans aucune surprise et des propriétaires peu interessé...à oublier !...
Ce 25 avril, j'ai fait la route Trujillo - Piura, une petite étape de 484 km, cette étape sera la plus ennuyante depuis le début de mon tour, les paysages sont très désertique, très plat, un petit peu ressemblant à la route qui mène à Turin des grands espaces remplis de détritus jetés par les usagers avec parfois des grosses industries bordant la route... Le tout parsemés de rafales de vent avec beaucoup de sable...A part cela j'arrive à quatres heures de l'après midi... Cela fait du bien d'arriver plutôt... Demain c'est le départ pour l'Equateur...
Ce 26 avril, je quitte le centre de Piura qui set une ville très belle avec environ quinze personnes qui attendent mon départ, je sors difficilement de la ville pour rejoindre la route pour la frontière. En deux heures, je quitte la zone désertique pour entrer dans un environnement très vert et très dense... Je gravi plusieurs cols et j'arrive à la frontière de Macana et c'est là que ce termine mon périple péruvien sans aucun problème majeur....Les formalités de douane se passe très bien.Une fois entré dans l' Equateur je suis surpris par la température qui avoisine les 12 degrés, donc je m'arrête et je remets des couches...Et je regarde mon altimètre 3250 m, tout s'explique... Je retrouve la topographie du Pérou avec une végetation très dense...Par contre en altitude, je suis confronté au brouillard très dense... Ce qui me freine beaucoup....Après cette longue journée à Cuenca de nuit, une très belle ville ou je dors dans le centre ville... Une grosse journée...
|
| | |
|
